L’organisation des données au sein d’une BD a une importance essentielle pour faciliter l’accès et la mise à jour des données. Depuis leur apparition, les bases de données ont connu 4 évolutions majeures (Les bases de données hiérarchiques, Les bases de données réseau, Les bases de données relationnelles et Les bases de données objet). Le modèle relationnel est basé sur l’algèbre relationnelle et les travaux de E.F. Codd. Il permet de modéliser facilement et sans grosse contraintes les systèmes du monde réel .Aussi, il permet de créer des bases de données simples à maintenir, à faire évoluer et indépendantes de leur support.
Remarque : Les avantages du modèle relationnel
Cette algèbre a été inventée par E. Codd comme u ne collection des opérations formelles qui agissent sur des relations et produisent des relations en résultats [Codd7O]. Cette algèbre, qui constitue un ensemble d’opérations élémentaires associées au modèle relationnel, est sans doute une des forces essentielles du modèle. Les opérations de base peuvent être classées en deux types: les opérations ensemblistes traditionnelles et les opérations spécifiques.
Parmi les opérations de l’algèbre relationnelle, on a l’opération d’union.
L’union de deux relations R1 et R2 de même schéma est une relation R3 de schéma identique qui a pour n-uplets les n-uplets de R1 et/ou R2 :
Comme l’opération d’Union, l’intersection est une opération qui se fait entre deux relations. Cette opération peut être définit avec la règle suivante :
L’intersection entre deux relations R1 et R2 de même schéma est une relation R3 de schéma identique ayant pour n-uplets les n-uplets communs à R1 et R2.
L’opération de différence peut etre appliquer entre deux relations suivant la règle :
La différence entre deux relations R1 et R2 de même schéma est une relation R3 de schéma identique ayant pour n-uplets les n-uplets de R1 n’appartenant pas à R2.
La projection est l’une des opérations de l’algèbre relationnelle qui n’utilise qu’une relation en entrée.
La projection d’une relation R1 est la relation R2 obtenue en supprimant les attributs de R1 non mentionnés puis en éliminant éventuellement les n-uplets identiques. Elle correspond à un découpage vertical
Exemple : Requête: “Quels sont les références et les prix des produits ?”
Comme l’opération de projection, la restriction est une opération sur une relation. Si la projection travaille sur les colonnes (champs) d’une relation (table dans le model relationnel), la restriction, au contraire, se projet sur les lignes (n-uplets) selon la règle suivante :
La restriction d’une relation R1 est une relation R2 de même schéma n’ayant que les n-uplets de R1 répondant à la condition énoncée. Elle correspond à un découpage horizontal.
La restriction d’une relation R1 suivant le critère “condition” où “condition” est une relation d’égalité ou d’inégalité entre 2 attributs ou entre un attribut et une valeur
Exemple : Requête: “Quels sont les produits de marque IBM?”
Pour découvrir les autres opérations (produit cartésien , jointure, division….) de l’algèbre relationnelle , continuez votre découverte dans l’article : autres opérations de l’algèbre relationnelle.
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